Longtemps considéré comme un matériau inerte et inoffensif, nous réalisons maintenant que le plastique pollue, de façon insidieuse et persistante, à toutes les étapes de son cycle de vie. Le plastique provient de ressources fossiles, pétrole et gaz, qui subissent des transformations chimiques dangereuses pour fabriquer les polymères, auxquels on ajoute des milliers d’additifs pour leur conférer souplesse, résistance, couleur, imperméabilité…
Le plastique des eaux en bouteilles génère des quantités astronomiques de microplastiques (taille < à 5mn) qui se fragmentent en nanoplastiques qui s’infiltrent absolument partout contaminant les écosystèmes et le corps humain. Cette pollution plus insidieuse car moins visible mais bien plus « contaminante » de par la taille minuscule des particules se retrouve dans les sols, le cycle de l’eau, la faune, la chaîne alimentaire jusqu’au corps humain…)
Nous ingérons en moyenne l’équivalent de 5 grammes de plastique par semaine (l’équivalent d’une carte de crédit)…
2019 : l’OMS reconnaissait la présence généralisée des microplastiques dans les eaux des rivières, dans la mer (océan), dans l’eau du robinet et également dans l’eau en bouteille, tout en s’avérant impuissante à trancher sur les risques sanitaires, faute d’analyses…
2018 : La publication d’une étude de la State University of New York a fait grand bruit. Elle révélait que 93% des 250 bouteilles analysées (en provenance de 11 marques, dans 9 pays différents) contenaient des microplastiques avec une moyenne de 10,4 microparticules par litre (deux fois plus que dans l’eau du robinet)…
L’association Agir pour l’Environnement a souhaité vérifier si les principales eaux embouteillées vendues en France contiennent des microplastiques.
Elle a confié cette mission à Labocea (1er laboratoire public territorial d’analyses, spécialisé dans l’analyse de l’eau., membre de l’AFNOR) ) Ces analyses se sont uniquement concentrées sur les microplastiques.
Les bouteilles analysées sont : Badoit, Carrefour (Source Montclar), Cristaline, Evian (bouteille 100% recyclée en 0,50 cl et bouteille d’1 litre), Perrier (bouteille bleue), Vittel (1 litre et Vittel Kids en 0,33 cl), Volvic.
78% des eaux analysées contiennent des microplastiques.
Les principaux plastiques retrouvés sont le Polypropylène (PP), le Polyéthylène (PE) le Polyéthylène Téréphtalate (PET) ce qui laisse présager une contamination par le bouchon de la bouteille.
On suppose qu’au PET composant la bouteille sont ajoutés un ou plusieurs additifs visant à conférer des propriétés au plastique (couleur, souplesse).
Soumise au secret commercial, la nature des additifs entrant dans la composition n’est pas connue….(Libre cours aux fabricants d’utiliser des centaines de substances différentes comme additifs s’ils le souhaitent…)
Sur les neuf eaux analysées, sept contiennent des microplastiques
L’eau destinée aux enfants est la plus contaminée !
En 2019, les français ont consommé 133 litres d’eau en bouteille par habitant, soit une consommation de 8,9 milliards de litres pour l’ensemble de la population française.
En 2019, la France est le 6ème consommateur d’eau en bouteille en Europe après l’Italie, l’Allemagne, le Portugal, la Hongrie, l’Espagne…
On constate une diminution sensible de 3,3% (en volume et en valeur entre 2020 et 2021) de la consommation d’eau en bouteille en France depuis quelques années.
Si les preuves scientifiques s’accumulent sur la présence avérée de microplastiques dans le corps humain, il existe encore très peu d’études à grande échelle et approfondies sur leurs impacts sanitaires et leur accumulation dans l’organisme humain.
Le rapport de 2019 de l’Organisation Mondiale de la Santé reconnaît la contamination généralisée des eaux aux microplastiques mais se veut rassurant…tout en admettant qu’il est nécessaire de combler de sérieuses lacunes dans la connaissance scientifique !
L’organisation s’avoue impuissante à trancher sur les risques sanitaires en raison du nombre très insuffisant d’études. Elle appelle à l’approfondissement des recherches sur les effets des microplastiques sur la santé et à « la répression de la pollution plastique »
Les microplastiques ne sont pas reconnus officiellement car ils n’existent pas dans la réglementation sur l’eau embouteillée…
La Commission européenne a l’obligation de compléter avant le 12 janvier 2024 la directive européenne 2020/21 régissant la qualité des eaux de consommation humaine en adoptant une méthode de mesure des microplastiques afin de les faire figurer sur la liste de vigilance des composés émergents.
Il ne s’agit pas encore de réglementer les microplastiques : il s’agit avant tout d’améliorer les connaissances à leur sujet, pour peut-être, à l’avenir, aller vers la création d’un seuil réglementaire.
Alors que le gouvernement semble s’orienter vers une politique du tout recyclage qui n’a jamais apporté la preuve de son efficacité, l’association Agir pour l’Environnement appelle à réduire à la source la quantité de plastique mis sur le marché en interdisant les plastiques à usage unique. Elle appelle la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Brune Poirson, à expérimenter rapidement le retour de la bouteille en verre consignée en mettant en oeuvre une fiscalité dissuadant notamment l’industrie agroalimentaire de recourir au plastique pour les bouteilles d’eau.
Chaque année, la moitié des bouteilles vendues en France n’est pas recyclée, Cela représente près de 5 milliards de contenants alimentaires dont la composition demeure largement inconnue.
Pire, une étude récente a apporté la preuve que les polaires et autres textiles synthétiques, issus du recyclage des bouteilles, relarguent, à chaque cycle de lavage, près de 700 000 microfibres plastiques dans les eaux.
Cette contamination insidieuse est, pour Agir pour l’Environnement, la face cachée du recyclage.
L’Association Agir pour l’Environnement s’engage tous les jours pour faire entendre la Voix de ses quelques 500 000 membres actifs au sein de son organisation. Si son action est longue et laborieuse c’est qu’elle se heurte aux méandres des institutions françaises et européennes dont la lenteur combinée est plus qu’affligeante.…
Ses Objectifs :
La société AMILO, membre depuis 5 ans, soutient activement cette association. Loïc Sallet, son dirigeant, (chercheur et conférencier, concepteur des systèmes de filtration et vitalisation de l’eau du réseau AMILO) , a déjà fait entendre sa voix lors de différentes manifestations, conférences et colloques.
L’intelligence collective nous mènera toujours plus loin !
AMILO SAS
La Jonchère
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SAV & Expéditions : 05 32 60 32 17