Chlorure de Vinyle Monomère (CVM) : un polluant invisible mais redoutable
Le Chlorure de Vinyle Monomère (CVM) est un gaz incolore utilisé principalement dans la fabrication du polychlorure de vinyle (PVC). Classé cancérogène avéré pour l’homme, il peut se retrouver dans l’eau potable en raison de la dégradation des canalisations en PVC ou de rejets industriels passés. Dans cet article, nous faisons le point sur son origine, ses effets, sa présence en France, et surtout comment le filtre sous évier Amilo permet de l’éliminer efficacement.
Qu’est-ce que le Chlorure de Vinyle Monomère (CVM) ?
Le chlorure de vinyle, ou chloroéthène, est un composé organique volatil (COV) de formule C₂H₃Cl. À température ambiante, c’est un gaz inflammable à odeur légèrement sucrée. Il est principalement utilisé comme monomère dans la fabrication du PVC, un des plastiques les plus produits au monde.
Le CVM ne persiste pas longtemps dans l’air extérieur mais peut contaminer durablement les nappes phréatiques, les sols ou les réseaux d’eau s’il est mal maîtrisé.
Origine du CVM dans l’environnement
Le CVM peut contaminer l’environnement de plusieurs façons :
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Fabrication de PVC : Les anciennes usines de polymérisation ou de stockage mal sécurisé ont relâché des quantités importantes de CVM.
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Décharges industrielles : Les sites de stockage de déchets contenant du PVC peuvent libérer du CVM en se dégradant.
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Canalisations en PVC anciennes : Certaines conduites peuvent libérer du CVM résiduel, surtout si elles ont été mal extrudées ou mal rincées.
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Sites classés Seveso : Le CVM a fait partie de l’inventaire des substances surveillées sur ces sites à risque majeur.
Le CVM est-il dangereux ? Un cancérogène avéré
Le CVM est classé cancérogène de groupe 1 par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC). Il est notamment associé aux pathologies suivantes :
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Angiosarcome du foie, cancer rare mais typique d’une exposition au CVM
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Hépatocarcinomes, leucémies, et cancers du cerveau dans les expositions prolongées
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Troubles neurologiques, respiratoires et rénaux à forte dose
Même à faibles concentrations de l’ordre de 0,5µg/L, une exposition chronique dans l’eau potable peut poser un risque sanitaire, notamment chez les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées.
Où trouve-t-on le plus de CVM en France ?
La présence de CVM dans l’eau potable est rare mais bien documentée par les autorités sanitaires. Les zones les plus concernées sont souvent :
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À proximité d’anciennes usines de fabrication de PVC (comme à Lavéra près de Fos-sur-Mer)
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Autour de décharges ou sites industriels classés
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Dans les zones où les réseaux d’eau sont anciens, posés dans les années 60-70 avec des conduites en PVC non conforme, et tout particulièrement les habitations situées en bout de réseau car le CVM s’est accumulé
Normes et seuils réglementaires
En France, la concentration maximale admissible de CVM dans l’eau potable est fixée à 0,5 µg/L. Ce seuil repose sur le principe de précaution, car aucun seuil d’innocuité réel n’est établi. Toutefois, les réseaux de surveillance de la qualité de l’eau révèlent parfois des dépassements ponctuels ou chroniques.
Le filtre Amilo : une solution efficace contre le CVM
Pourquoi le charbon actif retient-il le CVM ?
Le CVM est un composé organique volatil (COV). Or, les filtres au charbon actif à base de noix de coco compacté, comme celui utilisé dans les filtres Amilo, sont spécialement conçus pour adsorber les COV :
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Adsorption moléculaire : le CVM est capté dans la microporosité du charbon
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Temps de contact élevé : grâce à un débit maîtrisé, l’eau reste en contact plus longtemps avec le charbon, optimisant l’efficacité
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Testé sur le CVM : les cartouches Amilo sous évier ont été soumises à des analyses en laboratoire accrédité. Résultat : taux de rétention supérieur à 83%. Analyse réalisée sur une eau contenant du chlorure de vinyle à 0,65 µg/L, soit au delà du seuil défini par l’ANSES.
Avantages du filtre Amilo sous évier :
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Installation facile en 30 minutes
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Cartouche hautement performante sur une large gamme de polluants. Prévue pour traiter jusqu’à 15 000 d’eau pour un prix très minime : 0,002 € / L.
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Élimine aussi les résidus de pesticides, PFAS, solvants, hormones, métaux lourds, nitrates
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Préserve les minéraux essentiels comme le calcium et le magnésium
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Silencieux, sans électricité, sans rejet d’eau