Webinaire Amilo 22 mars 2024 – PFAS, bouteilles plastique et vitalisation de l’eau

Eau primaire geyser

L’eau primaire : kesak’eau ?

Qu’est que l’eau primaire ? Une notion différente de l’eau juvénile. Ces deux aspects d’une eau renouvelable invitent légitimement à se poser la question : peut-on manquer d’eau sur une planète composée majoritairement d’eau ? Rien de tel que d’examiner les faits.

La pénurie d’eau

Voilà donc la dernière grande catastrophe annoncée.

Si les épisodes de sécheresse sont indiscutables, il convient d’observer tout sujet de façon globale.

D’une part parce que les sécheresses sont épisodiques, donc non durables – le temps – et d’autre part parce qu’elles sont localisées – l’espace. Et qu’elles dépendent beaucoup de la déforestation.

L’abondance de l’eau

L’eau est le composé le plus courant dans l’univers, la combinaison de l’élément le plus abondant, l’hydrogène et le troisième plus abondant, l’oxygène[1].

Les mondes animal et végétal sont constitués majoritairement d’eauinvisible ! Tous les organismes vivants sont mus par des mouvements liquidiens, à base d’eau.

La planète terre est vivante et n’échappe pas à ce fait : l’eau intervient dans les mouvements terrestres et participe directement au champ géomagnétique[2] qui nous protège des rayonnements solaires[3].

L’eau est même plus abondante sous terre que sur terre !

Les zones du subductionnotamment l’endroit où se rencontrent deux plaques tectoniques et l’une plonge sous l’autre – sont à l’origine de transport massif d’eau. Dans une récente étude, les scientifiques évoquent une conséquence : l’eau de surface traverserait ainsi vers le manteau terrestre via ces zones de subduction.

Cela soutient la théorie selon laquelle il y a de grandes quantités d’eau stockées profondément dans la Terre

Tom Garth, auteur principal de l’étude et sismologue sismique à l’Université de Liverpool, Royaume-Uni

La quantité d’eau présente sous terre reste évidemment incertaine et débattue par les scientifiques. Ce réservoir d’eau du manteau serait de trois fois le volume de tous les océans[4].

L’eau du manteau

Une autre étude scientifique de 2014 sur un diamant a révélé que le manteau terrestre[5] contient donc beaucoup d’eau, stockée sous forme microscopique.

“C’est en fait la confirmation qu’il y a une très, très grande quantité d’eau qui est piégée dans une couche vraiment distincte dans la Terre profonde”, a déclaré Graham Pearson, auteur principal d’études et géochimiste à l’Université de l’Alberta au Canada.

La ringwoodite est un minéral composant majeur du manteau supérieur terrestre. Elle est composée à 1,5% d’eau, présente non pas comme un liquide mais comme des ions hydroxydes – oxygène et molécules d’hydrogène liés ensemble. Ce vaste réservoir d’eau dans la zone de transition du manteau s’étendrait de 410 à 660 km de profondeur.

Cela se traduit par une très, très grande masse d’eau, approchant le type de masse d’eau qui est présente dans tous les océans du monde

Graham Pearson, géochimiste à l’Université de l’Alberta, Canada

Énergies solaire et terrestre

L’eau du manteau provient-elle de la surface ? Ou est-elle générée à l’intérieur de la terre ? Cause ou conséquence ? Ou cause et conséquence dans un cycle sans fin ?

Contrairement aux croyances erronées, l’eau sur terre ne dépend donc pas uniquement d’un cycle atmosphérique piloté par l’énergie solaire. S’y ajoute le cycle de l’énergie terrestre. Tout comme pour le climat, les interactions entre la terre et le soleil sont indissociables. Les ignorer constitue une fraude scientifique majeure mais semble-t-il… habituelle.

Schéma présentant les cylcles solaire et terrestre de l'eau.

Source : https://primarywaterinstitute.org/

Réservoir d’eau primaire

L’énorme taille du réservoir propose ainsi un nouvel éclairage sur l’origine de l’eau de la Terre. Selon d’autres études, les océans suintaient progressivement de l’intérieur de la Terre primitive.

C’est une bonne preuve que l’eau de la Terre est venue de l’intérieur” dit Steven Jacobsen de la Northwestern University à Evanston, Illinois. L’eau cachée pourrait également servir de tampon pour les océans à la surface, expliquant pourquoi ils sont restés de la même taille pendant des millions d’années.

D’autres recherches japonaises ont également suggéré qu’une zone entre le manteau et la croûte contient également beaucoup d’eau. Si c’est le cas, il pourrait y avoir plus de dix fois la quantité d’eau à l’intérieur de la planète que celle en surface.

L’eau potable

L’eau primaire, à l’intérieur de la terre n’est pas polluée. Contrairement à celle extérieure dont on veut nous faire croire qu’elle est la seule disponible. Et que sa pollution mérite comme seule solution sa privation… accompagnée de fortes restrictions et d’importantes augmentations de coûts pour la majorité – et de profits pour une minorité conclueraient les mauvaises langues… 😉

Pourtant les solutions de dépollution accessibles existent et sont disponibles pour les particuliers comme pour les professionnels.

Par ailleurs, ceux qui ont l’expérience de forer des puits pour accéder à l’eau primaire sont formels : le débit ne se tarit jamais, reste constant et la pression rend les pompes presque inutiles[6].

A noter qu’il n’est pas nécessaire de forer à des centaines de kilomètres de profondeur pour puiser cette eau primaire. Le forage pour l’eau primaire ressemble au forage pour les eaux souterraines.[7]

Alors doit-on faire confiance aux spéculateurs profiteurs ou à ceux qui savent jouir de l’abondance de la nature ? A chacun de voir avec un regard éclairé.


Références & Sources

[1] Cf https://www.newscientist.com/article/mg22429930-600-weird-wet-worlds-why-earth-is-lucky-to-have-oceans/

[2] Pour comprendre la structure interne de la terre : https://www.space.com/17777-what-is-earth-made-of.html

[3] A noter que les rayonnements solaires et le champ géomagnétique terrestre sont les deux facteurs essentiels de l’équation climatique. Personne ne sait modéliser la météo solaire. Et si l’on sait observer des cycles dans les variations du champ magnétique terrestre, la modélisation reste une fraude. L’équation climatique n’est donc pas, à ce jour, modélisable : toute prévision apocalyptique est évidemment une supercherie.

[4] Cf https://www.newscientist.com/article/dn25723-massive-ocean-discovered-towards-earths-core/

[5] Article sur l’étude en Français https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/geologie-terre-cache-t-elle-equivalent-ocean-son-manteau-52799/

[6] Cf https://primarywater.org/ & https://primarywaterinstitute.org/

[7] La principale différence d’accès à l’eau primaire est qu’elle nécessite un forage dans une fissure ou un défaut géologique pour libérer l’eau primaire qui s’est élevée près de la surface. De nombreux puits d’eau primaires fonctionnent depuis des décennies dans toute la Californie et dans le monde.

L’étude scientifique de Graham Pearson, auteur principal d’études et géochimiste à l’Université de l’Alberta au Canada, sur la ringwoodite et le diamant https://www.nature.com/articles/nature13080

L’étude scientifique de 2014 de Steven Jacobsen,  Northwestern University à Evanston, Illinois, le réservoir d’eau massif dans le manteau terrestre https://www.science.org/doi/10.1126/science.1253358

Amilo